Série 1
J’invite volontiers, mais suis finalement dépassée. Mon espace est peu à peu envahi, saturé. Mes meubles sont écartés, et mon appropriation aussi. Il ne me reste plus que l’espace qui contient mon corps.
Puisque mon espace n’est plus le mien, je décide de le quitter, de le et me sauver.
Un requiem pour un moi dissous.

Série 2
J’habite entièrement mon espace en ce dimanche matin. Dans mon intimité. Un dimanche matin parmi tant d’autres, parmi les vôtres.